dimanche 23 mars 2014

"Hanami" aux jardins d'Albert Kahn

Dimanche dernier les cerisiers étaient en fleurs au jardins d'Albert Kahn, le beau temps aidant c'était l'occasion d'une sortie photo.

le jardin anglais





le jardin Japonais moderne












Les jardins d'Albert Kahn, un incontournable quand on veut profiter de l'hanami (contemplation des cerisiers en fleurs en romaji) en région parisienne. ^^

samedi 15 mars 2014

Cambodge 3 eme partie

 Le Ta Phrom a cette particularité dans la parc archéologique d'Angkor Vat, d'avoir été laissé en l'état, quand il a été redécouvert.

Résultat un enchevêtrement de "fromager", arbres blanc longiligne (le nom de fromager vient il de son coté "dégoulinant" ?) sur un chaos de ruines donne cette sensation d'être dans un jeu vidéo de Lara Croft, ou n'importe quel film d'aventures.



L'inconvénient de ce choix délibéré est que le cheminement dans les ruines du Ta Phrom est soigneusement sélectif pour des problèmes de sécurité.






Ici quelques exemples
de mélanges d'arbres, végétaux et pierres dans les ruines.










Ici et là on découvre de magnifique bas relief narrant des scènes de la vie quotidienne, ou de la mythologie Hindou.


Scène de marché



Avec les bruit de la jungle environnante l'ambiance est vraiment particulière et envoutante.





Le lendemain je suis allé au Bayon.

Le Bayon est contemporain d'Angkor Thom dont je parlerais dans le prochain, et dernier, article consacré à mon voyage au Cambodge.



Le Bayon c'est ce temple dont beaucoup de faces sont des visages énigmatiques souriant.
Décrété Hindouiste il a été reconnu Bouddhiste en 1925












Les murs d'enceinte extérieurs et intérieurs sont couvert de fresques et de bas reliefs représentant des scènes du panthéon hindouiste, de l'histoire du Cambodge, ou bien de la vie quotidienne.

Scène de dévotion

L'ensemble du site est déconcertant, des prasats s'élèvent, alignées géométriquement, dont les quatre faces représentent chacune un des fameux visage.
Un prasat plus haut que les autres domine au centre du temple.
Résultat pour un visiteur occidental, vous êtes complètement déconcerté par cet ensemble qui vous domine, et tout ces visages qui semblent vous sourire.




Le Bayon ne laisse pas indifférent, même si la tour aux "quatre visages" est présente dans le Ta Phrom, par exemple, la quantité présente ici laisse perplexe.






dimanche 9 mars 2014

Ballade Photographique dans Paris

Même si le temps d'hier était anormalement chaud pour la saison (nous sommes toujours en hiver ^^), il eu été dommage de ne pas en profiter.
Donc sur la proposition d'Amina, une couchsurfeuse, j'ai pris mon appareil photo et direction Paris pour une sortie photos.

Rendez vous à la fontaine st Michel, puis direction Notre Dame, et enfin les jardins de bercy et la bibliothèque François Mitterand.

Le résultat ci-dessous.







dimanche 23 février 2014

Pourquoi j'ai choisi le Panasonic Lumix GX7

Petit préambule, j'ai acheté mon GX7, il n'y a donc aucunes complaisance sur l'appareil dans cet article.
Utilisant cet appareil principalement pour la photo, je n'ai pas encore utilisé le mode vidéo, donc je n'en parlerais pas dans l'article.

Durant l'été 2013, lors de mon dernier voyage au Japon, j'avais encore mon Nikon D7000.
Un très bon reflex de milieu de gamme, personnalisable et avec tout les boutons pour contrôler l'appareil sans rentrer dans les menus, ce qui est un gage de photos réussie, pas besoin d'entrer dans des menus et sous menus pour choisir telle ou telle option et s'apercevoir que son sujet est partis, ou à changer.

Il est aussi assez lourd avec son objectif, et forcément encombrant.

Sur le plan technique aussi, il commence à être bien dépassé, et surtout montre ses faiblesses en basse lumière, à 2000 iso les couleurs bavent et même si la photo est nette, ça vous donne une impression de photo ratée.

Bref je voulais changer, et avoir une appareil plus léger, compact, et de meilleur qualité.
Le choix le plus logique était donc un hybride.
A la rentrée 2013 suis tombé sur les numériques (super site internet de tests, comparatifs sur le matériel numérique) sur un article concernant la sortie prochaine du Panasonic GX7.
Sur le papier j'ai tout de suite été conquis par les performances.







J'ai donc craqué pour un GX7 fin 2013, et je peux dire que je ne suis pas déçus.
Compact, léger, personnalisable à l'excès, même eut être un peu trop pour des néophytes en photographie, il permet tout les réglages disponibles possibles et imaginables.


Même le mode tout auto est réglable, permettant de créer un flou d'arrière plan pour isoler votre sujet principal.

Grâce à ses deux molettes et touches de fonction fn, vous contrôlez votre appareil quasiment d'une main.


En cliquant sur la touche fn1 vous avez accès à toutes les fonctions programme de l'appareil que vous pouvez choisir avec la molette arrière, et comme cette même molette sert aussi de bouton, vous pouvez entrer dans ces différents modes et les modifier à loisir.

Au niveau des programmes, vous avez les traditionnels  mode Tout auto, mode P, priorité ouverture A, priorité vitesse S et mode manuel M.
Des modes scenario, trop accès sur le rendu de modèle, bébé, ton doux pour humains, etc..., mais pas que.

le mode panorama


Et des effets artistiques se rajoutant à vos choix de programme ou scenario.
Pour exemple il y a trois choix rien que pour le noir et blanc.

     
test mode scénario
test mode scénario

test mode scénario

test mode scénario
test mode scénario


test mode scénario

 Il y a un mode panorama et il est possible de lier des images prises en film d'animation stop motion.
Il dispose d'un mode HDR qui permet de définir le nombre de photos, 3 ou 5, et la plage de surexposition, sous exposition, avec le choix des valeurs pour composer votre HDR.









L'écran est orientable dans les deux sens, vers le haut et vers le bas, et le viseur se relève à 90° pour prendre une photo au raz du sol, par exemple.
Il y a un mode totalement silencieux, et un mode discret avec coupure de la lampe d'assistance AF.
Vous pouvez choisir un point de l'écran arrière pur faire le point sur une zone décentrée de l'image, et bien sur c'est compatible avec différents mode AF, centrale, pondérée, multizones, et automatique.

Bien sur vous avez le choix sur les modes d'enregistrement pour la qualité des photos, RAW, JPEG avec plusieurs niveaux de qualités JPEG.

En iso il monte à 3200 ISO tranquillement, et le résultat est superbe. Voir ci dessous une photo prise au concert de kodo dont j'ai déjà parlé ici, en condition de très basse lumières.

14 - 140 mm, 140mm f 5,6 3200 ISO


Cerise sur le gâteau il est wifi et peut être contrôlé sans fils via une application iphone et androïde gratuite qui vous donne même l'image via le GX7.

Petit tournicoti de chantilly sur la cerise sur le gâteau, il accepte les objectifs olympus sans perte d'automatisme, et peut même accepter les optiques Leica, via un adaptateur et en perdant l'automatisme sur le contrôle de l'objectif.

Petit vermicelle de couleur sur le tournicoti de chantilly sur la cerise sur le gâteau, lorsque vous êtes trop prés d'un sujet, la partie centrale de l'écran grossie le sujet en question, pour vous permettre de composer et faire le point tranquillement.

Alors le Panasonic Lumix GX7, l'appareil parfait ?
En fait pas complètement, il manque quand même certaines choses.
Bizarrement, il n'y a pas de mode macro. En se mettant en mode tout automatique si vous êtes assez prés d'un sujet, il bascule automatiquement sur un "pseudo mode" macro.
L'appareil n'est pas tropicalisé, donc pas étanche, dommage...
Pas de copyright personnalisable pour signer ses photos.
Et très couteux en énergie, une deuxième batterie est quasiment indispensable.
Enfin, même si cet appareil est très complet, à sa sortie il valait quand même 950€ pour l'appareil nu, ce qui n'est pas donné, et demande réflexion avant de "craquer".

Personnellement j'adore cet appareil, et je compte bien l'explorer sous toutes les coutures pour ne tirer le meilleur.




mercredi 19 février 2014

Cambodge 2009 2 eme partie


Arrivé à Siem Reap, je prends ma chambre dans l'hôtel réservé sur internet, hôtel tenu par un médecin qui parle Français, ce qui est rare au Cambodge. Car si le cliché veut qu'au Cambodge on y parle encore couramment Français, dans les faits, de moins en moins de personnes le parle au profit de l'Anglais qui est maintenant majoritaire, chez les personnes âgé on en trouve encore qui parle notre langue.

Siem Reap est une ville tranquille, assez étalée, ou la présence des touristes ne se ressent pas.
La première chose que j'ai faite, c'est de négocier avec un moto taxi une fidélité sur la durée du séjour pour les visites des sites du parc archéologique.
C'est pas très compliqué, ils sont souvent devant les hôtels attendant le client potentiel, mobylette, touktouk, ou moto, on a le choix.
Le deux roues, mobylette ou moto, est plus dure pour les trajet plus long, mais beaucoup moins cher, ceci dit à plusieurs ça vaut le coup de prendre un touktouk.

Une fois négocié un prix à la journée, direction le parc archéologique d'Angkor pour prendre le pass.
Il y a 4 sortes de pass, à la journée, pour 3 jours, 5 jours et 7 jours.
Vu le nombre de monuments à voir et l'éloignements de certains, j'ai pris le pass 7 jours.
Vous pouvez choisir la date de début de validité.
Arrivé après 17h j'ai même eu droit à une visite du site d'Angkor avant la date effective de début de mon pass.

accès principal d'Angkor Vat


J'avais un excellent guide (papier) avec moi, Le ''Angkor", de Marilia Albanese dans la collection des guides de voyage culturels du national geographic.
Elle conseille de faire la visite des sites du parc par ordre chronologique, comme c'était ma première visite, j'ai suivi son conseil, après tout c'est un choix comme un autre, et qui permet de voir l'évolution des bâtiments sur la durée.

Le landemain j'ai donc commencé par ce que l'on appelle ''les Roluos'', situé sur la commune de Roluos (tout se tient ^^), et mon premier temple fut le Préah Ko, ou temple du taureau sacré.



 Un petit temple Hindouiste avec une enceinte, des entrées ornementées, d'anciens bâtiments plus ou moins abimés, et les ''prasat'' ces batiments centraux qui servaient de temple dont le toit se termine en pyramide à étage. 

vue du haut du Préah Ko


Vient ensuite le Bakong, un temple montagne Hindouiste classique. Montagne parce qu'il est constitué de plusieurs terrasses formant une pyramide à étages, surmontées d'un prasat. 




On y accède par un escalier central. Le toit du prasat est courbe, mais si non la ressemblance avec les temples amérindiens des incas, ou mayas est frappante, on est pourtant à l'autre bout du monde...
Le site est beaucoup plus grand, l'enceinte comporte quatre ouvertures, et des prasats entourent le bâtiment principal qui a un prasat central en son centre tout en haut.


porte factice
 C'est loin d'être le site le plus imposant, et pourtant l'aspect du temple montagne qui me domine, me fait sentir tout petit.
Il y a une sculpture d'éléphant gardien sur le site, et le prasat central est gardé par des lions.













Bien sur, un peu partout des frises avec des apasaras, danseuses sacrées sorties du barattage de la mer de lait, des dévas, divinités hindous, et des représentations du panthéon hindouiste.


 





Pour finir j'ai fait le Prasat Kravan, constitué de cinq prasat ce temple hindouiste n'a rien de très exceptionnel, mais comporte quelques bas reliefs très jolis, dont un Vishnou surmonté d'un garuda, créature mythologique du panthéon hindouiste, mélange d'humain et d'oiseau avec un bec et des ailes.
 

Le lendemain, j'ai été à Kbal Spean, bien à l'écart des autres sites du parc d'Angkor, Kbal spean, est un peu à part.
Déjà il est à 1h30 de moto taxi du Siem Reap, ensuite l'accès au site est encore à 2h de marche, voir des fois escalade, de la ''base'' d'arrivée des moto taxi et autres touktouk.



Pas de réel danger durant cette ''ascension'', mais une bonne condition physique est requise.
On croise d'ailleurs des fois des femmes en tenues bleue, les ''petites mains'' d'Angkor qui balaie. 




C'est d'ailleurs assez surréaliste de croiser dans la jungle des femmes en uniformes bleu balayer des feuilles mortes sur le sol, on se dit que la tâche est immense est n'aura jamais de fin.



Il s'agit d'une rivière ou on vécu vers l'an 700 ap JC des ermites Hindouistes. S'appropriant le lieu ils ont sculpté le lit de la rivière et ses alentours.




Le résultat est saisissant, surtout quand on se doute que les outils à leur disposition devaient être sommaire, des bas relief de divinités Hindouistes et des motifs géométrique, couvrent littéralement
le fond de la rivière, et les rochers alentours.




Le lieu est gardé, comme pour tout les sites du parc, mais ça n'a pas empêché qu'un bas relief soit enlevé au burin, on ne voit plus qu'un trou béant à la place.


 Le lieu est magique, les rayons du soleil traversent le feuillage tamisant leur lumière, des petites cascades d'eau ajoutent une petite note de musique cristalline, renforçant le coté paradisiaque du lieu. 


 C'est à regret que je quitte Kbal Spean qui me laissera un souvenir impérissable de cette journée.
La descente est plus facile, de retour à l'hôtel je ressent les premiers effets d'une tourista, surement les glaçons d'un verre bu la veille qui étaient fait avec l'eau du robinet, donc non potable.
Bloqué pour la fin de l'après-midi dans ma chambre, heureusement j'avais prévu les médicaments au cas, ou.
Il m'en coutera juste une petite journée de perdue.