Cambodge 2009 1er partie
Arrivée depuis la Thailande (c'est
moins cher) puis vol direct Bangkok pour Phnom Penh.
L'aéroport n'est pas très grand et
les touristes, soit la quasi totalité de l'avion, se précipite à
la douane faire établir un visa.
Quelque chose me dit que j'avais bien
fait de le faire avant de partir.
Je prends un taxi de l'aéroport
jusqu'à mon hôtel, le chauffeur essaie de m'orienter vers un hôtel
ou il aura sa commission si il ramène un touriste, c'est de bonne
guerre, je ne lui en veux pas, mais refuse fermement quand même. Pas rancunier il me propose de dîner
chez lui le soir même, c'est bien la première fois que ça
m'arrive !
Je refuse poliment en prétextant la
fatigue du voyage, je regrette encore d'avoir refusé, qui sait ?
Phnom Penh était en pleine fête de
l'eau lorsque je suis arrivé, Le cours du Mékong qui alimente le
lac Tonlé Sap s'inverse deux fois dans l'année, gonflé par les eaux des
moussons dans le sens inverse en mai, puis dans l'autre sens en novembre pour reprendre son cours
normal.
La fête de l'eau, qui a lieu deux fois
dans l'année, à chaque inversement, dure 3 jours, elle est
l'occasion de défilé nautique de bateaux illuminés, de joute
nautique, et d'illumination des bâtiments officiels.
Des vendeurs de rue, boissons,
nourritures, cerf volant, encens, artisanat, bougies, sont également
présent en grand nombre.
J'ai scrupuleusement refuser les
bouteilles d'eau décapsulée que l'on me vends pour éviter une
sévère tourista.
Partout des gamins essaie de vendre aux
touristes des bouteilles d'eau, des guides touristiques, ou n'importe
quoi pour récolter quelques cents.
Car ce qui choque à l'arrivée au
Cambodge, c'est l'extrême pauvreté du pays, et donc de ses
habitants. Il n'est pas rare de voir une famille entière dormir sur
une simple paillasse sur le trottoir.
Et partout les gens mendient. La
pauvreté ici est réelle. Non pas qu'elle soit artificielle
ailleurs, comme en Thaïlande, mais là les gens mendient pour leur
survie.
La seule fois ou j'ai acheté un
sandwich sur le quai Sisowath, une jolie promenade le long du Mékong,
une foule de gamins a accourus vers le gamin détenteur du sandwich,
qui s'est empressé de le partager.
Cela finit par créer un malaise,
d'autant plus grand quand je me rends compte que je suis impuissant
avec mon budget de voyageur low coast.
J'ai tenu à visiter la tristement
célèbre Tuol Sleng, ou S 21. Un ancien collège Français de Pnom Pehn
reconvertit en prison par les kmhers rouge. Prisons, centre
d'interrogatoires, de tortures et d'exécutions, on considère que 14000
personnes sont passée par ce centre. Seulement +/- 200 personnes
auraient survécues, et 7 personnes ont été retrouvées vivantes
lors de sa prise par l'armée Vietnamienne.
Je n'ai pas fait de photos de Tuol Sleng, c'est un, lieu de mémoire, pas un lieu touristique, il ne me
viendrait pas à l'idée de faire des photos à Aushwitz.
Tuol sleng, ou S 21, crédit wikipédia |
Visite difficile, on voit encore des
taches de sang sur les plafonds, ce qui donne une idée de la
violence exercée ici, confirmée par les nombreuses photos des
prisonniers avant et après leur mort, et des toiles réalisées par
le seul artiste qui en a rechapé.
Ces visions illustrées par des photos et des peintures, feront écho aux fresques représentant l'enfer à Angkor Vat.
Dans le jardin du centre une petite
fille court après les oiseaux, ramenant un peu de vie dans ce lieu
dédié pour toujours à la mort.
A la sortie du centre, un soldat
défiguré, sans visage mendie quelques cents.
Le lendemain, visite du marché Russe,
immense marché constitué de centaines d'étals ou l'ont peux tout
trouver, de la pipe à opium au jeu de Majong en passant
par le krama, tissus traditionnel Cambodgien à carreaux, utilisés
comme foulard, ou vêtement.
Le marché Russe tient son nom des
soldats Russes qui venaient ici acheter et trouver des souvenirs, ou
autre, durant la période d'occupation du Cambodge, après la défaite
des Khmers rouge devant l'invasion du pays par les troupes du Vietnam
voisin.
De Phnom Penh je pars, en bus local, pour Battambang, ancienne ville coloniale Française.
Pas grand chose d'intéressant, mais
des rencontres fort sympathique.
Je vais au centre Ptea Teuk, que me
fait visiter sa directrice.
Le centre Ptea Teuk Dong recueille des
femmes victime de violences conjugale sans limites de temps. Elles
peuvent se reposer et sont formées aux métiers de l'artisanat. Artisanat qui est vendu dans l'enceinte
du centre.
Les enfants sont aussi scolarisé, du
plus petit au plus grand, dans une ambiance joyeuse et studieuse à
la fois.
Je vais aussi à Wat Ek, ou je tombe
sur un groupe de gamins qui se laisse prendre en photo, hilares
devant le résultat.
Les deux soirs j'ai mangé dans un
restaurant recommandé par le guide du routard, un peu à l'écart du
centre de Battambang, ce restaurant est une cantine familiale assez
grande, et quasi vide les deux soirs ou j'y ai été.
L'un des serveurs vient discuter
avec moi le temps que je fasse mon choix. Nous discutons et
sympathisons, résultat le deuxième soir il me présente sa copine
et m'offre un alcool local qui mettrait KO un éléphant.
Le lendemain départ pour Siem Reap,
ville la plus proche du parc archéologique d'Angkor Vat, en bus
local, toujours, devant des regard curieux et interrogateurs de ce
que je fais là. Il faut dire aussi que je suis le seul occidental du
bus ^^.
La suite bientôt.
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